Septembre 2018

« Ou bien s’enraciner, retrouver ou façonner ses racines, arracher à l’espace et le lieu qui sera vôtre, bâtir, planter, s’approprier millimètre par millimètre son « chez soi » : être tout entier dans son sillage, se savoir cévenol, se faire poitevin. Ou bien n’avoir que ses vêtements sur le dos, ne rien garder, vivre à l’hôtel et en changer souvent, et changer de ville, et changer de pays ; parler, lire indifféremment quatre ou cinq langues, ne se sentir chez soi nulle part mais bien presque partout. » Espèces d’espaces, Georges Perec

La quête du calme, du silence tangible peut-elle être aussi plus proche du voyage, du nomadisme ? Un nomade ressent-il plus cette connexion sonore liée au monde ?

Enquête au travers d’un nomadisme itinérant européens et du nomadisme pastoral mongol.